l'interview entre Javier Zanetti et les internautes -partie1

Lorsque Javier Zanetti est arrivé au FC Internazionale Milano en provenance du CA Banfield en 1995, à l'âge de 22 ans, personne n'aurait pu deviner le brillant destin qui attendait l'Argentin. Aujourd'hui âgé de 34 ans, le latéral droit a battu le mois dernier le record du nombre de sélections en équipe d'Argentine, avec 116 matches internationaux au compteur, et a également disputé son 400e match en Serie A. Il ne lui manque plus désormais qu'une médaille de vainqueur de l'UEFA Champions League. Cette année sera-t-elle la bonne ? Zanetti a répondu aux questions des internautes d'uefa.com.

Quand l'Inter ne gagnait pas de trophées, avez-vous déjà envisagé de rejoindre un autre club européen ?
Marco, Macerata, Italie

Javier Zanetti : Non, pas sérieusement. J'ai eu des propositions sérieuses de grands clubs, mais j'ai toujours pensé que je finirais bien par gagner quelque chose avec l'Inter. Par chance, je n'avais pas tort. D'ailleurs, ce club a quelque chose de particulier. C'est comme une famille. Personne n'envisagerait facilement de quitter un endroit où on est aussi bien.

A votre avis, le fait de jouer au milieu, comme en ce moment, au lieu de monter et descendre sans cesse sur les ailes, peut-il vous aider à prolonger votre carrière ?
Cecilia, Stockholm

Javier Zanetti : Je suis aussi à l'aise aux deux postes. Ça ne m'a jamais posé problème de jouer à l'un ou à l'autre. Même si j'ai commencé comme arrière droit, j'aime beaucoup le contraste entre le jeu en défense et au milieu de terrain. Les deux nécessitent des qualités physiques et une bonne dose d'énergie. L'important est de bien s'entraîner la semaine pour faire de bonnes performances les jours de matches.

Vous avez 34 ans, et vous jouez encore pour un grand club et en équipe nationale d'Argentine. Vous n'avez pas l'air de ralentir le rythme. Comment avez-vous fait pour pouvoir rester au meilleur niveau pendant si longtemps ?
Aubrey Matupa, New York, Etats-Unis

Javier Zanetti : Le secret, c'est la continuité. J'ai réussi à jouer presque tous les matches de chaque saison pendant de nombreuses saisons. Ça donne de la confiance et de la stabilité. J'ai aussi eu la chance de ne pas avoir de blessure sérieuse.

Le jour de l'ouverture de la Fundación PUPI a-t-il été particulièrement émouvant dans votre carrière ?
Matias Paro, Buenos Aires, Argentine

Javier Zanetti : C'était l'un des jours les plus importants de ma vie. C'était la réalisation d'un projet et d'un rêve que nous avions depuis de nombreuses années avec ma femme Paula. Ce que nous avons réalisé pour les enfants nous rend vraiment heureux. C'est un défi permanent de continuer à en faire plus.

A votre avis, que manque-t-il à votre équipe pour remporter la Champions League ou être régulièrement favorite pour ce titre ?
Turgut Mustafayev, Bakou, Azerbaïdjan

Javier Zanetti : Le "truc" avec le football de Champions League, c'est que tout peut se renverser en un instant. On peut avoir une très bonne équipe solide pendant toute la saison, mais la Champions League ressemble plus à la Coupe du Monde, le sort se décide en quelques secondes, et il faut aussi avoir un peu de chance. L'année dernière, nous avions l'impression que nous pourrions aller jusqu'en finale, mais pour le match contre Valence nous avions pas mal de blessés. C'est ça que je veux dire. La Champions League n'attend pas. Pour l'avenir, nous pensons être sur la bonne voie, mais il s'agit encore de ne pas laisser filer l'occasion.

Selon vous, qui est le meilleur joueur : Ibrahimović actuellement ou Ronaldo lorsqu'il jouait à l'Inter, en 1997/98 ?
Emanuele, Rome, Italie

Javier Zanetti : Question très difficile. Ce sont des joueurs d'un genre différent. Ronnie en 1998 était tout simplement extraordinaire. Zlatan a démontré sa qualité. Mais ils pourraient jouer tous les deux et être aussi importants l'un que l'autre, car ils ont des caractéristiques différentes.

i) Le fait de jouer la finale de l'UEFA Champions League avec l'Inter et peut-être de soulever le trophée changerait-il votre façon de voir votre carrière ?
ii) Cette saison, l'AC Milan, la Juventus et la Fiorentina ne sont plus pénalisés. Dans ces conditions, remporter le scudetto aurait-il une valeur supplémentaire pour vous et le reste de l'équipe ?
Paul Atwell

Javier Zanetti : J'ai deux rêves et ce sont tous les deux de grands rêves. Le premier est de remporter la Champions League avec l'Inter, comme à l'époque de "La Grande Inter". Le deuxième est de remporter la Coupe du Monde avec l'Argentine. Mais je n'en fais pas une obsession. Le meilleur moyen de réaliser ces rêves est d'y aller étape par étape. Pour la deuxième question, tous mes titres en Serie A ont eu une saveur particulière. Le premier, parce qu'après tout ce qui s'était passé, nous avions le sentiment de vraiment le mériter. Il était juste que nous le célébrions, même si c'était pendant l'avant-saison. Le deuxième était très spécial aussi, parce que nous l'avons remporté en battant le record de points. Nous avons battu tous les clubs pénalisés, ce qui prouvait que nous avions la meilleure équipe. Si nous gagnons le scudetto cette saison, ce sera particulier aussi, mais pas plus que les autres fois.

Quelle a été votre impression lorsque vous avez remporté la Coupe UEFA en 1998 après avoir marqué un but aussi remarquable ? Ce but est-il l'un des plus mémorables de votre carrière, ou en avez-vous marqué de meilleurs que celui contre la Lazio ?
Carlos Trejo, Mexique

Javier Zanetti : Oui, je crois que c'est l'un des buts les plus spéciaux que j'ai marqués. C'était un moment particulier de remporter notre premier grand trophée en Italie. L'autre but, c'était contre l'Angleterre, lors de la Coupe du Monde en France en 1998. C'était un coup de pied arrêté bien préparé, j'étais dans le mur et je me suis mis sur le côté aveugle.

La deuxième partie de cet entretien entre Javier Zanetti et les internautes d'uefa.com sera publiée la semaine prochaine.

JAVIER ZANETTI: "J'AI DEUX RêVES"



Lorsque Javier Zanetti est arrivé au FC Internazionale Milano en provenance du CA Banfield en 1995, à l'âge de 22 ans, personne n'aurait pu deviner le brillant destin qui attendait l'Argentin.

Aujourd'hui âgé de 34 ans, le latéral droit a battu le mois dernier le record du nombre de sélections en équipe d'Argentine, avec 116 matches internationaux au compteur, et a également disputé son 400e match en Série A.

Il ne lui manque plus désormais qu'une médaille de vainqueur de l'UEFA Champions League.

Cette année sera-t-elle la bonne ? Zanetti a répondu aux questions des internautes d'uefa.com.


Quand l'Inter ne gagnait pas de trophées, avez-vous déjà envisagé de rejoindre un autre club européen ?


"Non, pas sérieusement. J'ai eu des propositions sérieuses de grands clubs, mais j'ai toujours pensé que je finirais bien par gagner quelque chose avec l'Inter."

"Par chance, je n'avais pas tort. D'ailleurs, ce club a quelque chose de particulier. C'est comme une famille. Personne n'envisagerait facilement de quitter un endroit où on est aussi bien."


A votre avis, le fait de jouer au milieu, comme en ce moment, au lieu de monter et descendre sans cesse sur les ailes, peut-il vous aider à prolonger votre carrière ?


"Je suis aussi à l'aise aux deux postes."

"Ça ne m'a jamais posé problème de jouer à l'un ou à l'autre. Même si j'ai commencé comme arrière droit, j'aime beaucoup le contraste entre le jeu en défense et au milieu de terrain. Les deux nécessitent des qualités physiques et une bonne dose d'énergie. L'important est de bien s'entraîner la semaine pour faire de bonnes performances les jours de matches."[/i]


Vous avez 34 ans, et vous jouez encore pour un grand club et en équipe nationale d'Argentine. Vous n'avez pas l'air de ralentir le rythme. Comment avez-vous fait pour pouvoir rester au meilleur niveau pendant si longtemps ?

"Le secret, c'est la continuité."

"J'ai réussi à jouer presque tous les matches de chaque saison pendant de nombreuses saisons."

"Ça donne de la confiance et de la stabilité."

"J'ai aussi eu la chance de ne pas avoir de blessure sérieuse."

Le jour de l'ouverture de la Fundación PUPI a-t-il été particulièrement émouvant dans votre carrière ?

"C'était l'un des jours les plus importants de ma vie."

"C'était la réalisation d'un projet et d'un rêve que nous avions depuis de nombreuses années avec ma femme Paula."

"Ce que nous avons réalisé pour les enfants nous rend vraiment heureux."

"C'est un défi permanent de continuer à en faire plus."

A votre avis, que manque-t-il à votre équipe pour remporter la Champions League ou être régulièrement favorite pour ce titre ?


"Le "truc" avec le football de Champions League, c'est que tout peut se renverser en un instant."

"On peut avoir une très bonne équipe solide pendant toute la saison, mais la Champions League ressemble plus à la Coupe du Monde, le sort se décide en quelques secondes, et il faut aussi avoir un peu de chance."

"L'année dernière, nous avions l'impression que nous pourrions aller jusqu'en finale, mais pour le match contre Valence nous avions pas mal de blessés."

"C'est ça que je veux dire. La Champions League n'attend pas. Pour l'avenir, nous pensons être sur la bonne voie, mais il s'agit encore de ne pas laisser filer l'occasion."[/i]

Selon vous, qui est le meilleur joueur : Ibrahimović actuellement ou Ronaldo lorsqu'il jouait à l'Inter, en 1997/98 ?


"Question très difficile."

"Ce sont des joueurs d'un genre différent."

"Ronnie en 1998 était tout simplement extraordinaire. Zlatan a démontré sa qualité."

"Mais ils pourraient jouer tous les deux et être aussi importants l'un que l'autre, car ils ont des caractéristiques différentes."


Le fait de jouer la finale de l'UEFA Champions League avec l'Inter et peut-être de soulever le trophée changerait-il votre façon de voir votre carrière ? Cette saison, l'AC Milan, la Juventus et la Fiorentina ne sont plus pénalisés. Dans ces conditions, remporter le scudetto aurait-il une valeur supplémentaire pour vous et le reste de l'équipe ?

"J'ai deux rêves et ce sont tous les deux de grands rêves."

"Le premier est de remporter la Champions League avec l'Inter, comme à l'époque de "La Grande Inter"."

"Le deuxième est de remporter la Coupe du Monde avec l'Argentine."

"Mais je n'en fais pas une obsession."

"Le meilleur moyen de réaliser ces rêves est d'y aller étape par étape. Pour la deuxième question, tous mes titres en Série A ont eu une saveur particulière."

"Le premier, parce qu'après tout ce qui s'était passé, nous avions le sentiment de vraiment le mériter. Il était juste que nous le célébrions, même si c'était pendant l'avant-saison."

"Le deuxième était très spécial aussi, parce que nous l'avons remporté en battant le record de points."

"Nous avons battu tous les clubs pénalisés, ce qui prouvait que nous avions la meilleure équipe. Si nous gagnons le scudetto cette saison, ce sera particulier aussi, mais pas plus que les autres fois."

Quelle a été votre impression lorsque vous avez remporté la Coupe UEFA en 1998 après avoir marqué un but aussi remarquable ? Ce but est-il l'un des plus mémorables de votre carrière, ou en avez-vous marqué de meilleurs que celui contre la Lazio ?

"Oui, je crois que c'est l'un des buts les plus spéciaux que j'ai marqués."

"C'était un moment particulier de remporter notre premier grand trophée en Italie."

"L'autre but, c'était contre l'Angleterre, lors de la Coupe du Monde en France en 1998. C'était un coup de pied arrêté bien préparé, j'étais dans le mur et je me suis mis sur le côté aveugle."